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 Keep it cool, what's the name of this club ?

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Cassie M. Livingstone
Admine - Wannabe..
Cassie M. Livingstone


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Date d'inscription : 19/03/2010

.and if I wanna know more ?
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MessageSujet: Keep it cool, what's the name of this club ?   Keep it cool, what's the name of this club ? EmptyMer 14 Avr - 21:18

    Lourdeau. C'était le seul mot qui venait à mon esprit pour qualifier pareil personnage. Certes, blaireau, impudent, bête ou encore dérangeant auraient pût être corrects ; mais la graisse qui pendouillait dehors de sa ceinture et ses joues graisseuses sautillantes faisaient mieux convenir lourdeau. Un américain dans toute sa primaire forme. Gras, boutonneux, alcoolique, lourdeau, et mâchant tellement son discours sur ses exploits au Basket dans son accent immonde que je n'y comprenais plus rien. Malgré tout, il ne semblait pas se rendre compte du diminuement significatif de son charme par ces dernières caractéristiques et continuait d'essayer d'afficher une moue blasée, tout en luttant contre l'envie de plonger son regard dans mon décolté qui décidément était aujourd'hui fort magnétique, dût ce celà ne tenir qu'à mon sweatshirt particulièrement ouvert. Cela était irritant, et agréablement gratifiant également, utile, dans certains moments mais invariablement cela ne manquait pas d'attirer des lourdeau et toujours devenait agaçant.
    Éclaircissement de gorge, raclement de voix. Je sortis bon gré mal gré de la rêverie dans laquelle je m'étais volontairement plongée. L'ingrat, se rendant compte de mes divagations, avait crut bon de ma rappeler à l'ordre de suivre ses ennuyeux et fastidieux discours sur les potins de la fac dont il était visiblement très bien informé. Malheureusement pour lui, les histoires des campus universitaires ne m'étaient pas si agréables qu'à lui. Imperturbable malgré tout, il continuait, vaille que vaille son récit, déterminé à en arriver au bout. Pas plus intéressée qu'avant, je continuai de ne pas prêter oreille à ses propos faramineux, me contentant d'hocher la tête avec conviction à intervalle régulier. S'en rendait-il compte, ou ne faisait-il comme si de rien n'était uniquement par décence ? Je ne savais pas trop, mais cette situation, lourde pour nous deux, admettons le, commençait réellement à me devenir insupportable. Je préférais ne pas tourner autour du pot des heures encore durant ; ' Si c'est m'inviter à sortir que tu veux faire après toutes ses histoires et approches aussi lourdes qu'inutile, c'est non. ' Mine dépitée, rire nerveux. Il me faisait pitié, le lourdeau ! Il prit partit de s'éloigner d'une démarche rapide qu'il voulut ne pas laisser être mal à l'aise, de mon côté, j'inspirai une longue bouffée d'air enfin pur - pour le moins débarrassée de ce lourdeau - jetant un coup d'œil circulaire à la pièce. Petite, enfumée, bruyante. Accoudée au comptoir, je commençais à m'ennuyer ferme et à me demander pourquoi le centre commercial avait introduit un café aussi miteux dans son enceinte, en face de "Tyffany" et juste à côté de "Rica Lewis". Au milieu d'autant de si modernes installations, la pauvre échoppe faisait bien triste figure avec son plancher crasseux et ses chaises rapiécées. La fréquentation aussi, contrastait avec celle de l'extérieur du pub. Des vieux alcooliques, ou étudiants voyoux invariablement regardés de travers par les fils de riche qui passaient dehors, cinq sacs en main : trois Chanel et deux Prada. Plus encore, je me demandais comment le patron des lieux récoltait assez d'argent pour louer son emplacement assez cher que pour ne se faire expulser à l'avantage d'une boutique vendant du Dolce& Gabanna.

    Toussotement, raclement de chaise. Un seconde lourdeau se met en devoir de me décrire mon physique, ne lésinant pas sur les exclamations et regards voulus charmeurs. Entre celui là et le précédent, j'avais une vue d'ensemble assez réaliste sur l'Amérique et sa mentalité vulgaire. Pitoyable et ridicule. Je serais volontiers retournée dans mon Angleterre natale si la ville de NYC n'était pas si remplie d'oportunités.
    Bruit de frottement de verre contre le bois usé du bar. Le lourdeau avait daigné me payer un verre. Je n'avais pas soif. Le plantant là, je me dirigeai vers la sortir un grand sourire aux lèvres. J'avisais déjà une magnifique robe de Chanel quand un troisième lourdeau s'offrit le luxe de me rentrer dedans. ' Tu sais pas r'garder où tu vas non ?! Allez dégage maintenant ! '
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